La comète C/2025 A6 LEMMON est en approche du Soleil et semble prometteuse pour de belles observations. Durant la première quinzaine du mois, portez votre regard à l'aube sur l'horizon Est. Dans la seconde moitié du mois, il faut se tourner vers l'horizon Nord en début de nuit. Des jumelles vont aideront à discerner la boule lumineuse et sa queue.

Dans la constellation des Gémeaux, notre satellite naturel sera toute proche de la brillante Jupiter, juste en-dessous des étoiles principales Castor et Pollux. Cette grande constellation hivernale fut déjà répertoriée au IIe siècle par l'astronome Claude Ptolémée dans son recueil l'"Almageste" comptant 48 constellations. 

Avant l'aube, une intense lueur cendrée permettra de distinguer aux jumelles les principales formations, les "mers", éclairées par la seule lumière de notre planète. C'est Léonard de Vinci qui, le premier, comprit le phénomène de la lumière cendrée issue des réflexions du rayonnement solaire sur notre Terre.

Maximum de l'essaim des Orionides. Profitez d'un ciel pur, sans la présence de la Lune, pour compter le nombre d'étoiles filantes par heure. L’essaim vient de la comète de Halley, la fameuse comète qui revient tous les 76 ans. La Terre croise deux fois les particules laissées dans le sillage de Halley lors de ses différents passages autour du soleil : au printemps – ce sont alors les Êta Aquarides – et en automne, les Orionides.